Enfin,
pour nous confronter à des résultats de recherches de terrain réelles
cette fois-ci, nous sommes allés au musée ethnologique de Buenos Aires où
les élèves ont participé à l’exposition Poder y prestigio en los Andes :
Cette
visite a permis aux élèves d’aborder l’histoire sociale de l’actuel nord ouest
argentin et plus exactement les échanges de biens matériels et de symboles
entre les sociétés qui habitaient des zones distantes entre elles, il y a 1000
ans. Grâce à une dynamique de recherche menant à la présentation de
photographies, de plans et d'objets authentiques par notre guide, les élèves
ont pu découvrir les formes complexes de production, les échanges et
l’organisation de ces groupes anciens.
En
cliquant sur ce lien, vous trouverez les photographies qui retracent notre
visite:
A la
question…qu’est-ce qu’un homme préhistorique ? Difficile encore de
répondre…
Pour notre guide : "En
réalité, la notion d’homme préhistorique n’est certainement pas convenable
puisqu’elle dépend d’un postulat européen et ethnocentré qui veut que l’homme
préhistorique disparaît avec l’invention de l’écriture. Or, dans la Puna et
dans bien d’autres endroits dans le monde, l’écriture est arrivée bien après et
ne peut être considéré comme l’évènement qui distingue l’homme préhistorique et
l’homme comme on le connaît de nos jours…"
Pour Rodolphe
Hoguin, "Il ne faut pas tout remettre en
cause. La
préhistoire est une discipline à part entière dans certains pays. Elle n'a pas
de charge péjorative puisqu'il s'agit d'une archéologie qui doit se débrouiller
sans aucun texte ( contrairement à l'archéologie du monde antique, comme celle
des empires romains, égyptiens, grecs, perses, etc...). Les méthodes de
recherches et les déductions ne peuvent être remis en cause par un simple
terme".
La
science se construit et s'enrichit aussi au travers de débats interculturels
qui la font évoluer. Elle ne peut donc que profiter d'une diversité
d'expertises et de points de vue.
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